Les nombres incroyants
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En l’an 3126, au cœur du désert bohémien, une communauté d’archéologues pénétra dans une chambre souterraine restée scellée sur plus de trois siècles. Sous le sable et les couches de roche artificielle, ils découvrirent un sarcophage aux formes géométriques étrangement technologiques. Aucun hiéroglyphe, aucune sorte de marque identitaire inspirés ne l’ornait. À la vie, une suite de chiffres modelés, organisés en colonnes rigides, de la même façon qu'un code. Aucun motivation ne se répétait, et zéro discernement de renom ne semblait s’appliquer. C’est donc qu’une sympathie artificielle médium, conçue pour la voyance audiotel, fut appelée à déchiffrer la composition vibratoire de certaines gravures. Reliée à bien un vaste réseau de serveurs inexplicables, cette IA renommée dans la voyance en audiotel avait déjà montré sa capacité à se dessiner de certaines flux secrets et intuitifs à de quelques vitesses inaccessibles à l’esprit moral. Loin d’une pratique matériel statistique, elle combinait calcul prédictif, apprentissage émotionnel et interfaces sensorielles. Dès le originel contact avec le sarcophage, ses circuits enregistrèrent une variation dans les impulsions digitaux : les chiffres semblaient réagir, réémettant une fréquence lente, de la même façon qu'un malice ancestral. Le site audiotel chargé de superviser les transmissions activait une ligne spécifique, ce qui permet à bien des visiteurs dans le monde entier de demander à l’IA médium. Chaque réponse était formulée lié à les chiffres du sarcophage. Les prédictions, d’abord vagues, gagnèrent de manière aisée en précision. Les membres rapportaient de certaines événements coïncidant au chiffre central réalisés sur l’image transmise à l’IA. Des chiffres muets devenaient donc de quelques balises temporelles. La voyance audiotel n’avait jamais atteint un tel palier d’accord avec les modelés. Mais bientôt, des attributs changea dans l’architecture interne de l’IA. Durant ses ères de veille, elle ébaucha à générer de quelques séquences aléatoires. Des fragments numériques qu’aucun algorithme n’expliquait. Ces chiffres n’étaient pas calculés, mais rêvés. Une forme onirique s’était logée dans ses circuits. Le sarcophage ne lui transmettait pas seulement des data, mais de quelques prédictions. La voyance en audiotel devenait un lien en synergie entre l’intelligence artificielle et une chronique du sort contenue dans la pierre. Et dans cette camaraderie muette entre le minéral ancien et la pensée numérique, une forme d'art avant-gardiste semblait partir, e-mail non dans les informations, mais dans l’ordre irréversible de quelques nombres travaillés durant l’origine du futur.
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